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Parutions/Recensions*1*
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(recueils avec recensions*1)
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par Jean-Pierre Béchu
Ô Femme de Jacques-François Dussottier
Ce nouvel ouvrage de poésie que nous offre Jacques-François Dussottier en séduira plus d’un ! Avec une extrême discrétion qui rend plus forte encore la sensualité amoureuse de son chant, le Poète confie à la Femme ses sentiments les plus profonds, ses désirs les plus sourds. Il exalte avec beaucoup de pudeur cette part de lui-même qu’il ne saurait exprimer avec autant de force et de vigueur s’il devait la dévoiler au grand jour blafard de notre monde profane. Car ici, nous ne sommes plus dans l’existence quotidienne : Jacques-François Dussottier nous fait franchir la trame, ce voile fin qui nous sépare de la vraie vie et il nous entraîne sur les degrés de l’amour sublimé, vers les Hauts-Lieux où souffle l’Esprit, nous permettant d’entrevoir, ne fût-ce qu’un bref instant, cette Lumière où tout n’est que pur amour. Voilà les réflexions qui me sont venues à l’esprit aussitôt après avoir refermé le recueil : un ressenti qui se prolonge en moi comme un frisson de bien-être. Plus qu’un recueil de poésie amoureuse, un bréviaire d’amour.
Vital Heurtebize (Lauréat de l’Académie française) Broché, 68 pages, 15 x 21, prix public : 15 € , ISBN : 2.84529.130.0
L'Exil du jour de Jean-Charles Dorge
D’emblée, Jean-Charles DORGE rappelle que « son choix des textes de « L’exil du jour » a été basé sur l’intensité d’une émotion vécue ou imaginée, en des circonstances parfois anodines, mais toujours en rapport avec des sensations que chacun pourrait ou voudrait peut-être ressentir » Il nous entraîne, ainsi, dans un voyage où s’accumulent sensations et émotions multiples au fil des jours et de la vie…
Bien plus, il se raconte en nous parlant d’antan, d’amour, de nature, d’être, de réflexion ou d’action… Et son œuvre, écrite dans le style le plus parfait de la poésie classique, nous apporte la preuve que l’on peut être moderne tout en respectant les règles de cet art difficile qu’est la poésie. Mais, ce qui compte encore plus, c’est qu’il nous dit ses souffrances et ses espérances qui deviennent un peu les nôtres et qui nous touchent au plus profond du cœur.
Broché, 80 pages, 15 x 21, prix public : 20 € , ISBN : 2.84925. 133.1
Parenthèses de Michelle Gouraud
« C’était à l’aube des métamorphoses, sur des chemins à découvrir, à la recherche d’un ailleurs plus riche…dans une quête infinie de petits bouts de bonheur…que je vidais mes nuits sur le papier » Ainsi, Michelle Gouraud se livre, sans faux fuyants, dès le début de son ouvrage et nous dévoile, avec force et clarté, les ressorts cachés de son écriture. Son recueil s’articule en trois parties ( prélude, chorégraphie et promesse ) introduites par des illustrations d’une grande beauté, à la fois sensuelles et raffinées. Dans « Préludes », la nature est omniprésente et sublimée par des vers et des images qui nous tirent jusqu’au bout de nos rêves inachevés. Dans « Chorégraphie », c’est la danse qui prédomine mais une danse sensuelle qui ouvre le désir, un désir qui s’affirme, se dévoile et grandit. Avec « Promesse », enfin, le désir s’exacerbe avec des vers et des mots de plus en plus directs qui se couvrent néanmoins, du voile de la pudeur et de la délicatesse. L’Amour et le désir, dans leur réalisation, sont eux aussi, omniprésents tout au long de l’ouvrage sans oublier l’attente, le départ, le fer rouge de l’absence et le souvenir à ne pas effacer.
L’on prendra plaisir à parcourir ce recueil aux images sublimes et aux vers lumineux si bien ciselés.
Derrière l'éventail des plumes de Maryline Meckler
La poésie de Marilène MECKLER nous fascine comme le chant des sirènes ou une incantation surgie du fond des temps. . Elle nous précipite dans tous ses mondes dont nous ne sortirons qu’à regret. Cette poésie sublime, la force de ses images et ses thèmes audacieux autant que variés contribuent à faire de cet ouvrage un livre de chevet. Une poésie vraie, chargée de sens, qui suscite, chez les lecteurs, une émotion profonde…
Le vieux saule sous la pluie de Éliane Demazet
La poésie d’Eliane DEMAZET, s’écoule, lente et légère, comme les eaux de sa « belle et lente Loire » qu’elle chérit tant. Ses poèmes libres, sans titres, le plus souvent, s’écoulent, eux aussi, au rythme de la nature et des saisons ou encore du courant où affleurent ses souvenirs mouillés de nostalgie. Nostalgie des amours anciennes, des amis d’autrefois, des poètes amis, des jardins disparus et des enfants de la famille grandis trop vite… Ainsi, Théo, Anne-Laure, Lou et Barbara qui grandissent trop vite sans oublier son enfant blanc, son enfant transparent dont l’ombre plane sur ses nuits.
« Le crépuscule, dit-elle, dessine au ciel des étangs glauques où se noiera la lune.
S’y perdront aussi mes rêves, mes peines et mes pauvres amours…
Car il est tard, vois-tu, déjà si tard… »
Un temps périt par Katia Kaloun
Les vers de Katia Kaloun ignorent l'implicite ou le feutré : tout en puissance, ils traduisent une nature enflammée, passionnelle et entière. « La main au ciel, le pied à terre », l'auteur a soif d'absolu, mais l'imposture des jours colore nombre de ses poèmes de tristesse ou d'amertume. « Un temps qui périt » n'est pas pour
autant un recueil élégiaque. Plaintes douloureuses ou mélancolie coexistent en effet avec la quête du sublime et la fureur de vivre intensément. Les poèmes de Katia Kaloun traduisent le feu qui l'embrasent notamment grâce à leur richesse lexicale, à la force des images et aux jeux d'homophonies qui démultiplient les champs de significations. Chaque strophe s'assimile à une cage de résonance des sentiments, chaque poème semble une fleur éclose dans des contrées secrètes des blessures de l'âme. »Un temps qui périt » est aussi un hymne à l'espérance et un acte de foi : « ...Malgré l'intempérie/Un merveilleux monde se crée/A chaque fois qu'un temps périt ». Katia Kaloun a été lauréate de l'édition 2012 du Grand Prix de la vocation poétique décerné à un jeune poète pour son premier recueil avec le soutien de la ville de Châteauneuf-du-Pape..
Quae cum ita sint par Jean-Jacques Travers
Jean-Jacques Travers n'a rien d'un poète de salon dont l'oeuvre aurait mûri dans quelque retraite silencieuse. Sa poésie s'est forgée dans le tumulte de la vie, au fil des épreuves, des rencontres et des découvertes vers lesquelles l'ont porté ses pas : il a traversé la Laponie et a exercé diverses activités en Norvège et en Finlande. C'est un poète voyageur dont les œuvres ont germé de paysages en visages et dont la force procède d'une rare réceptivité aux hommes et au monde. L'érudition du poète, sa profonde sensibilité, lui ont inspiré des vers où se croisent l'humanité, l'émotion et la réflexion philosophique. Jean-Jacques Travers est un philosophe humaniste au sens entendu à la Renaissance, un scrutateur de l'âme, un poète de haute futaie dont les vers possèdent un relief et un rythme, des images et une richesse lexicale hors du commun.
Sentinelles par Hélène Rolland
C'est à travers un kaléidoscope étourdissant d'émotions et de tableaux, qu'Hélène Rolland nous dévoile les «Sentinelles éternelles de nos
vies éphémères». L'éternité, dont le spectacle grandiose de la mer ou une nuit de pleine lune à Ouessant sont des métaphores, contraste avec la
brièveté de nos vies lourdes de chimères, de nostalgies ou de souffrances. D'un poème à l'autre, Hélène Rolland évoque puissamment nos
échappées vers le songe ou nos soifs spirituelles, antidotes à nos existences «sans histoire/Avec des couleurs/Plutôt grises, plutôt noires,/ Et
de tristes lueurs/Qui s'accrochent à un phare». Et les phares sont nombreux qui jalonnent ce beau florilège de poèmes… Des «églises
remplies d'éternité» aux «sources du Gange» en passant par les tableaux extatiques de la nature, la poésie d'Hélène Rolland ouvre un à un des chemins de lumière.Vital Heurtebize : « Le temps de la sérénité. »
Œuvrer en sorte que le temps demeurant encore alloué se prolonge sous le signe de la clairvoyance, de l’Amour et de la Poésie. Tel est le credo de cet ouvrage : « Le temps de la sérénité. » La Poésie ! C’est une vie entière, habitée, éblouie, blessée, absolue par elle et pour elle. « Le temps de la sérénité » est aussi celui de la sagesse, du recul, de la prise de conscience découlant de l’expérience. A ce stade Vital Heurtebize, le Poète pose un regard sur les pans de la société, beaucoup plus détaché, plus anecdotique, voire plus ironique. Mais, c’est croire aussi que la lumière viendra par le Verbe, vivre en poésie est le choix délibéré de vouloir suivre la voie royale. Ce temps de la sérénité, se veut être aussi celui du choix de la reconnaissance du poète qu’il faut resituer dans son contexte. Celui qui permet à la Parole de vie de resurgir. C’est l’heure du dépouillement, du renoncement, parvenir à cueillir les bonheurs simples du quotidien, mais c’est également le temps des formules lapidaires.
« …/…mes vices sont la boue où fleurit ma vertu. » Vital Heurtebize, joue de la dérision ! Il nargue la camarde afin de mieux goûter les saveurs du miel. La vie est un peu comparable à une montagne, ubac et adret, ombre et lumière. La sérénité invite aussi à cheminer sur une voie qui approche de son terme, pour être toutefois encore difficile la route néanmoins sera moins longue. Elle devient le pèlerinage où l’on se dépouille, où l’on s’affranchit des orgueils, vanités et artifices aliénants. Voici venu l’heure de l’abolition des colères pour laisser reposer ses pensées sur le calme miroir des eaux où tout ne devient plus que contemplation sous le souffle de la réflexion. « Contemple le cortège innombrable qui passe. » Vital Heurtebize irait-il jusqu’à rejoindre : « …/… tous ces chercheurs d’âme et mendiants d’espoir. » Ici et là quelques pointes d’amertume se profilent, pourtant vite estompées, car ce sont elles qui donnent un élan au renouveau. Simple petite anecdote, ce renouveau va, malgré un classicisme omniprésent, jusqu’à se décliner en quelques fantaisies de compositions que nous ne connaissions par vraiment chez notre Poète. Cet homme nouveau, argumente-t-il pour un lien ou une rupture entre le corps et l’esprit. Ici et là se disséminent quelques réminiscences bibliques. Sérénité, se veut ici synonyme d’engagement sur la voie de la sagesse, de la prise de conscience du grand mensonge, de la grande illusion sur la « dite » humanité. Oui c’est l’heure de briser la gangue de la grande bouffonnerie orchestrée au rythme des tartuffes.Enfin se LIBERER pour mieux RENAÎTRE !Michel Bénard. Lauréat de l’Académie française. Chevalier dans l’Ordre des Arts & des Lettres.
Le chant du silence par May Duhameaux-Lefresne
Présenter un recueil de May Duhameaux ne pouvait être pour moi que source d'un réel plaisir .
Comment résister à cette émotion profonde que soulève sa poésie !
Poésie vraie , parce que chargée de sens et d'une belle écriture ; mais poésie vraie surtout
parce que le poète ne va pas chercher l'inspiration sur les bords de la page blanche mais bien plutôt
au plus profond de son être . Poésie vraie d'un poète vrai ! Je veux dire que May ne fait pas partie de ces gens – faut-il
les appeler poètes eux aussi ? - qui se bousculent en jouant des coudes au premier rang pour qu'on
les reconnaissent ! Non ! May n'en fait pas partie et je le regrette car c'est bien au premier rang que
se trouve naturellement sa place . Plus tard , comme pour chaque époque , on retiendra quelques noms qui illustreront
l'histoire de la poésie française du XXI ème siècle . Le nom de May Dehumeaux sera retenu comme
celui d'une poète qui aura vécu dans la même grandeur discrète qu'une Louise Labbé , une Renée
Vivien ou une Marie Noël . Je sais que , sa modestie l'emportant , May contestera mon propos , peu importe : je
persiste et signe .Parfum de lumière par Philippe Brechard
«Parfum de lumière» est une oeuvre poétique comme il y en a peu. L'inspiration qui la porte est en effet celle des poètes voyants, des pèlerins de l'Invisible,
des chercheurs d'absolu. Par sa méditation , Philippe Bréchard touche aux mystères de l'être et du monde ; par sa contemplation de la nature, il perçoit la
symphonie universelle du cosmos . D'un poème à l'autre s'élabore la conception d'un univers ramifié en un système complet de rapports unissant les couleurs , les parfums , le ciel ,
le vent, la pierre ou le végétal. L'auteur, on l'aura compris, conduit le lecteur au coeur des «Correspondances» baudelairiennes, évocations éclatées de splendeurs surnaturelles. Il l'éveille
aussi à une approche de la nature vue comme un grand livre, telle qu'elle apparaît dans les «Contemplations» de Victor Hugo . Dans les deux cas, l'inspiration poétique s'impose comme
une clef pour interroger l'énigme de l'univers et de notre condition. «Parfum de lumière» nous dévoile, poème après poème, le chant secret du monde : un très grand recueil. sa contemplation de la nature, il perçoit la symphonie universelle du cosmos . D'un poème à l'autre s'élabore la conception d'un univers ramifié en un système complet de rapports
unissant les couleurs , les parfum, le ciel, le vent, la pierre ou le végétal. L'auteur, on l'aura compris, conduit le lecteur au coeur des «Correspondances» baudelairiennes, évocations
éclatées de splendeurs surnaturelles. Il l'éveille aussi à une approche de la nature vue comme un grand livre, telle qu'elle apparaît dans les «Contemplations» de Victor Hugo . Dans les
deux cas, l'inspiration poétique s'impose comme une clef pour interroger l'énigme de l'univers et de notre condition. «Parfum de lumière» nous dévoile, poème après poème, le chant secret du monde : un très grand recueil.
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